Mardi 22 Septembre 2015
Angela Le Corre


Vous attendiez-vous à cette victoire ?

D’abord j’ai été très surprise de monter Basta de From. Je la monte tous les matins et j’étais persuadée de ses capacités à gagner.

Mon patron Alain Couétil m’a offert une belle récompense en m’associant à Basta de From. Je pense qu’il voyait davantage Adula s’imposer mais c’est une marque de confiance de me l’avoir confiée l’après-midi.

J’étais très heureuse de cette victoire, c’est la récompense de tout le travail effectué depuis le début de ma carrière.

Vous avez 24 ans, pouvez-vous nous résumer votre carrière ?

J’ai commencé par les courses de poneys dans l’Ouest. C’est très formateur et cela m’a donné la détermination pour devenir jockey. 

J’ai l’esprit de compétition, devenir uniquement cavalière d’entraînement ne m’aurait pas suffit. Je suis arrivée en apprentissage chez Patrick Monfort où je suis restée 5 ans. Il m’a permis d’obtenir ma licence professionnelle, puis j’ai eu envie de découvrir d’autres méthodes de travail.

Je suis entrée au service de Jean-Luc Guillochon où j’ai appris à gagner ma place dans l’écurie. J’ai ensuite beaucoup vadrouillé en allant chez Anne-Laure Guildoux à Pompadour, puis chez Julien Mérienne, chez Dominique Sepulchre et enfin chez Paul de Chevigny.

Êtes-vous satisfaite de votre carrière ?

Je suis contente où je suis actuellement chez Alain Couétil. J’ai trouvé une écurie où l’on travaille sur la durée, où il faut être patient. Je cherche à fournir un travail soigneux afin d’obtenir la confiance de mon patron.

Précédemment, j’ai fait des mauvais choix de carrière et j’ai parfois joué de malchance. J’espère que cette victoire va m’ouvrir des portes, me rendre plus visible pour décrocher des montes.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

Rester chez Alain Couétil et monter plus régulièrement sur de beaux hippodromes. J’ai actuellement 39 victoires dans ma carrière, j’aimerais perdre ma décharge rapidement. Une fois que l’on a gouté au succès parisien on a envie que ça recommence !

Source : coursesepiques.com - Marion DUBOIS