Pour la septième fois, Christophe SOUMILLON devient le meilleur jockey français (2003, 2005, 2006, 2011, 2012, 2013 et 2014).
168 victoires en France. C'est moins que l'an passé où il remportait 228 courses (son record en une année) mais suffisant pour remporter pour remporter une quatrième Cravache d'or consécutive. L'année 2014 aura été triomphale pour Christophe SOUMILLON qui remporte trois Groupes 1 (Prix Ganay, Prix Saint Alary et Prix d'Ispahan).
Si elles ne sont pas comptabilisées dans ce classement, ses victoires dans la Japan Cup, la Coronation Cup et le Derby Allemand font de 2014 une année exceptionnelle pour le jockey. Un parcours salué par Longines, qui place Christophe SOUMILLON deuxième dans son classement inédit des meilleurs jockeys du monde.
Pour la cinquième année consécutive, Maxime GUYON devient Cravache d'argent, à 16 victoires de Christophe SOUMILLON. Si cette place de challenger doit commencer à avoir un goût amer pour le jeune homme, la signature d'un contrat de première monte pour la casaque Wertheimer peut lui redonner le sourire. À partir de 2015, Maxime GUYON succède à Olivier PESLIER pour 4 ans. Cette signature est l'un des temps forts 2014 du jockey d'André FABRE, avec ses victoires dans le Prix Vermeille et les 1.000 Guinées de newmarket.
Une place pour deux
Le suspens a duré jusqu'au bout. Pierre-Charles BOUDOT et Stéphane PASQUIER n'ont pu se départager et montent tous les deux sur la troisième place du podium. La lutte aura été mouvementé, avec le retour précipité d'Asie de Pierre-Charles BOUDOT (problèmes de poids) qui a relancé la course à la Cravache de bronze dans la dernière ligne droite.
Déjà troisième l'an dernier, Pierre-Charles BOUDOT conserve donc son titre de haute lutte. Pour Stéphane PASQUIER, Cravache d'or 2007, cette troisième place est le résultat d'une très belle année 2014, après un "creux" l'an passé où le jockey ne figurait qu'au 14ème rang. Quadruple Cravache d'or, Ioritz MENDIZABAL conclut au quatrième rang cette année avec 109 victoires.
Source : Equidia - Pierre-yves BRAC DE LA PERRIÈRE